Standardisation de l’évaluation du risque

La Standardisation de l’évaluation des risques à commencé par le secteur financier :

La mesure de la valeur à risque « VaR » est utilisée pour la première fois dans les années 1980, Il faudra attendre 1995 (accords de Bâle), pour voir l’émergence d’un indicateur fiable considéré comme standard dans l’évaluation des risques financiers.

La « Value-At-Risk » représente la perte potentielle maximale d’un investisseur sur la valeur d’un actif ou d’un portefeuille d’actifs financiers qui ne devrait être atteinte qu’avec une probabilité donnée sur un horizon donné.

VAR = perte attendue / horizon de temps donnée / niveau de confiance :

La VAR se définit mathématiquement comme la perte potentielle maximale consécutive à une évolution défavorable des prix de marché, dans un laps de temps spécifié et à un niveau donné de probabilité (appelé aussi seuil de confiance). Cette mesure de risque  peut être calculée par de nombreuses méthodes, parfois controversées (paramétrique, historique et Monte Carlo…) Mesure du niveau de confiance sur un horizon de temps, elle peut être très difficile à mettre en oeuvre et surtout à interpréter. De plus, la VAR ne s’intéresse pas aux valeurs extrêmes, au-delà du seuil de confiance se qui  entraine une certaine limite dans le traitement des résultats obtenus.

Le secteur financier par ses moyens et ses enjeux est à la pointe dans la modélisation des risques. Peut on appliquer cette méthodologie à l’ensemble des risques, sachant que la quasi totalité des risques ont des conséquences financières sur un système?

Là aussi, il très difficile d’y répondre, puisque une standardisation est intolérante à l’incertitude et aveugle aux paramètres non quantifiables.

Les tentatives théoriques de rendre l’évaluation objective sont dès lors nombreuses, mais  elles semblent toutes déboucher sur un échec : atteindre l’objectivité semble être de l’ordre de la chimère, du rêve inaccessible. Ce qu’il est nécessaire d’éviter n’est pas la subjectivité, mais bien l’arbitraire.

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Extrait de « L’approche globale du risque » ouvrage en cours d’écriture

Antoine Bourges février 2018, Castres (81 Tarn)

 

Les principes généraux de prévention

L’employeur doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs de l’établissement – y compris les travailleurs temporaires – sur la base d’une évaluation des risques présents dans son entreprise (DUER). Il veille personnellement au respect des dispositions légales et réglementaires dont il est responsable pénalement. Les objectifs à atteindre sont définis par les principes généraux de prévention :

  • Adapter le travail à l’homme ;
  • Combattre les risques à la source ;
  • Tenir compte de l’état de l’évolution de la technique
  • Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ou par ce qui est moins dangereux ;
  • Planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la technique, l’organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et l’influence des facteurs ambiants ;
  • Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de protection individuelle ;
  • Donner les instructions appropriées aux travailleurs.

Pour choquer, je dis souvent que mon métier de préventeur (IPRP*) a pour priorité de supprimer les EPI (équipements de protection individuelle) !

En effet les EPI sont considérés comme la dernière protection à mettre en œuvre quand toutes les autres mesures de prévention ne sont pas suffisantes pour réduire un risque.

Si le risque a été traité en amont (rôle du préventeur) suivant le principe de prévention, alors l’EPI n’est plus obligatoire. Pour ce faire il faut avant tout avoir une connaissance précise des risques.

L’évaluation des risques professionnels est donc prioritaire.

C’est pourquoi le Document Unique (appellation mal choisie dés le début) n’est pas un cahier que l’on sort une fois par an… mais bien, au contraire, une démarche de prévention qui doit s’inscrire dans une approche globale de gestion de l’entreprise au quotidien.

Nous avons développé des outils performants en particulier l’application Pyrisk pour vous faciliter cette démarche.

Antoine Bourges

habilité : Intervenant en Prévention des Risques Professionnels

 

Nos domaines d’intervention et de conseils

 Audit en assurances

  • Assurances des biens (immeubles + matériels + mobilier,…)
  • Assurances des responsabilités (civiles, professionnelles, …)
  • Assurances des personnes (prévoyance, retraite, départ en retraite, homme clé,…)
  • Assurances automobiles (flottes d’entreprises…)
  • Assurances des risques financiers (pertes d’exploitation, …)
  • Assurances Environnement (Assurpol…)
  • Audit en risques professionnels

  • Document Unique : Évaluation et prévention des risques professionnels
  • normalisation : OHSAS 18001, ISO1401/45001, MASE, DuPont…
  • Étude de pénibilité et compte de préventionAudit externe/interne des risques professionnels et industriels
  • Audit absentéisme et recherche de solutionsStratégie de communication prévention/sécurité (montante et descendante)
  • Documents de co-activité : plan de prévention, protocole de sécurité…
  • Formations sécurités…
  • Prévention, management et organisation
  • Aménagement de postes et d’unités de travail
  • Projets industriels
  • Gestions des accidents de travail
  • Relations avec les organismes de contrôle
  • Auto-certification machines, marquage CE…
  • Mise en conformité machine (Directive Machine 2006/42/CE…)
  • Assistance (partenariat avocat) des accidents de travail (phase judiciaire)
  • Gestions des contrôles périodiques (incendie, électrique, levage, engin, machine…)
  • Réglementations et veille

Audit en risque et gestion de Crise

  • Plan communal de sauvegarde (PCS)
  • DICRIM (information de la population sur les risques sur les risques naturels)
  • Diagnostic des risques majeurs
  • Procédure de gestion de crise
  • Gestion et diffusion d’alerte
  • Assistance

 Assistance, Expert d’assuré

  • Conseiller et gérer tout contentieux (quittances, cotisations, garanties, contrats, …)
  • Conseiller et gérer tout sinistre
  • Conseiller et gérer tout accident de travail
  • Conseiller et gérer toute intervention d’organismes de contrôle
  • Conseiller et gérer toute situation de risques majeurs
  • Conseiller et gérer toute crise

Auditeur assurance c’est quoi?

L’auditeur est un consultant à votre service, possédant la technique et la pratique des assurances.

Neutre et objectif, il ne vend pas d’assurance et se doit d’être indépendant des assureurs.

Il diagnostique vos risques et vos contrats d’assurance. Il détermine les points forts et faibles de votre couverture.

Il vous accompagne dans vos choix d’assurance et dans la négociation avec les assureurs.

Il évalue vos besoins d’assurance par rapport à vos risques réels.

Il construit un programme d’assurance personnalisé et gère l’appel d’offres pour vous offrir la meilleure couverture au meilleur tarif.

Les 10 facteurs de pénibilité au travail

Les risques liés aux contraintes physiques :

  • manutentions manuelles de charges,
  • postures pénibles,
  • vibrations mécaniques.

Les risques liés à l’environnement physique agressif :

  • agents chimiques dangereux,
  • activités exercées en milieu hyperbare,
  • températures extrêmes,
  • bruits ;

Les risques liés au rythme de travail :

  • travail de nuit,
  • travail en équipes successives alternantes,
  • travail répétitif.

Au 1er janvier 2015          Au 1er juillet 2016

Compte pénibilité une nouvelle obligation !

 

La loi 2010-1330 du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites a complété le Code du travail (article L. 4121-1), pour y introduire une obligation de prévention de la pénibilité au travail dans le cadre de l’obligation de générale de sécurité qui incombe à l’employeur

  • La pénibilité se caractérise par une exposition, au-delà de certains seuils, à un ou plusieurs facteurs de risques professionnels pouvant laisser des traces durables, identifiables et irréversibles sur la santé.
  • La loi 2014-40 du 20 janvier 2014 prévoit comme dispositif de compensation un compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P)
  • Toute entreprise doit prévenir la pénibilité au travail, quels que soient sa taille, son statut juridique et ses activités. Lorsqu’un salarié est exposé à des facteurs de pénibilité au-delà de certains seuils, l’employeur doit établir une déclaration. Le salarié bénéficie alors d’un compte personnel de prévention de la pénibilité sur lequel il peut cumuler des points.

Nous vous accompagnons dans cette démarche